Les législateurs du Ghana ont approuvé à l’unanimité un projet de loi criminalisant l’activité homosexuelle, malgré les avertissements des gouvernements occidentaux, notamment des États-Unis et de la France. Le projet de loi sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales, également connu sous le nom de projet de loi anti-gay, a été adopté par le Parlement mercredi, trois ans après sa première introduction en 2021, et nécessite désormais la signature du président Nana Akufo-Addo. Si le chef de l’État approuve la loi, toute personne s’identifiant comme LGBTQ encourra jusqu’à trois ans de prison. La mesure criminalise également la défense des droits des homosexuels, avec une peine maximale de cinq ans de prison pour la création ou le financement de groupes LGBTQ. Après trois longues années, nous avons finalement adopté la loi sur les droits sexuels humains et les valeurs familiales », a écrit le député Sam George, l’un des principaux sponsors du projet de loi, sur X (anciennement Twitter). "Nos valeurs seront protégées et défendues tant que nous aurons une voix", a-t-il ajouté. Les critiques du projet de loi, dont Audrey Gadzekpo, présidente du conseil d’administration du Centre pour le développement démocratique (CDD-Ghana), affirment qu’il viole les droits humains…
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Quels sont les dangers qu’un gouvernement décide quels types d’amour sont légaux ?